Pierre VIRONDEAU (SS-Frw. Standarten-OberJunker)

Pierre Virondeau(2) est né le 19 novembre 1913 à Nantiat (département de la Haute-Vienne). Il effectue sa scolarité à Limoges et Ambazac, puis étudie à la faculté de droit d'Aix-en-Provence. Mobilisé comme aspirant télégraphiste dans la Marine nationale d'octobre 1939 à août 1940.
Secrétaire fédéral du PPF du département d'Alger(3), il se retrouve coincé à Paris en novembre 1942, après le débarquement allié au Maghreb. Journaliste et éditorialiste au Radio-Journal, il décide de s'engager à la Waffen-SS le 10 février 1944, et le fait savoir(4). Affecté au SS-Standarte « Kurt Eggers », à Berlin Zehlendorf, dans une compagnie d’entraînement, du 10 février au 18 mars 1944. Vite promu Standarten-OberJunker, il réalise pour son journal une série de reportages sur Sennheim(5).
Condamné après-guerre à vingt ans de travaux forcés. Décédé le 16 décembre 1971 à Oizon (Cher). On l'aurait trouvé mort dans sa voiture, sans trace apparente de meurtre(6).


1 Un document en date du 11 décembre 1944, et listant les officiers SS du SS-Standarte « Kurt Eggers » le cite encore StdObJu à cette date. Mais peut-être fut-il promu Ustuf dans les derniers mois de la guerre.

2 Plus connu sous le pseudonyme de « Jacques Barthaud », y compris durant la guerre.

3 Et aussi membre du conseil national du parti.

4 « Demain, ceux qui ont su donner à l'action son expression la plus haute, ceux pour qui la foi dans la destinée de chacun des pays d'Occident justifie tous les sacrifices, ceux enfin qui ont choisi de courir une grande aventure pour atteindre un grand idéal, vont m'accueillir dans leurs rangs. Demain, je serais parmi les garçons virils, avares de mots et prodigues de passion, prodigues de courage. » Radio-Journal de Paris du 7 février 1944.

5 Il avait un frère, Henri, tonnelier à Nantiat, et qui fut assassiné par le maquis (2401ème compagnie FTP) le 5 juillet 1944, en compagnie de cinq autres personnes innocentes.

6 Une rumeur dit qu'il aurait été empoisonné.... Source : correspondance avec Robert Soulat.