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Lucien ALFONSI (Directeur de la propagande de la Milice Française - Secrétariat Général)

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Lucien ALFONSI (Directeur de la propagande de la Milice Française - Secrétariat Général) Empty Lucien ALFONSI (Directeur de la propagande de la Milice Française - Secrétariat Général)

Message par Admin Ven 22 Mai - 12:25

Lucien ALFONSI

Directeur de la propagande de la Milice Française (Secrétariat Général)
Délégué départemental à l'Information (Haute-Vienne), membre de la Milice Française



Lucien Joseph Alfonsi est né le 13 août 1912 à Brando (département de la Corse). Titulaire du baccalauréat en philosophie, il fait une année de droit à Lyon, mais arrête ses études pour se marier. Après un an de journalisme en Corse, il occupe en 1936 le poste de professeur d'histoire et géographie au lycée Sainte-Barbe de Saint-Etienne. Il fut membre du PSF. Passe rédacteur au « Mémoral de Saint-Etienne » de 1937 à novembre 1941, puis au « Progrès de Lyon » jusqu'au 13 novembre 1942 (le journal se saborde).
Il fait alors la connaissance de Paul Creyssel, directeur du Secrétariat général à l'Information. Alfonsi est nommé délégué départemental à l'Information de Haute-Vienne, le 1er février 19431. Il fait le lien entre son supérieur, le délégué régional (Falleur), et les délégués locaux2. Il était également chargé d'un relatif contrôle de la presse locale. Devient en outre, en début juillet 1944, speaker à Radio-Limoges3. Sollicité pour entrer à la Milice, il refusa, à cause de ses rapports avec cet organisme, et notamment son premier chef régional, Raymond-Clémoz. Les rapports avec Barrier (chef régional à partir de janvier 1944) seront plus détendus. Alfonsi adhère à la Milice le 1er août 1944, en partie pour bénéficier des facilités de départ forcé.
Réfugié en Allemagne, il passe les deux premiers mois à recherche sa famille, égarée dans la débacle. Nommé directeur de la propagande (porte-parole) de la Milice Française à Ulm, en octobre 19444. Sollicité par De Brinon et Jean Luchaire, il devient speaker à la radio « Ici la France », à Sigmarigen (il refusa toutefois le poste de rédacteur du journal « France », organisé par De Brinon). Il appelait notamment les familles restées en France à ne pas se livrer à des représailles suites à l'épuration. La radio « Ici la France » est supprimée vers janvier ou février 1945 par les allemands, sur demande de « Radio Patrie »5. Alfonsi est sollicité pour entrer à « Radio-Patrie », mais refuse.
Passe en Italie après la guerre, où il vivra de divers métiers, jusqu'à son arrestation le 18 juin 1948. Condamné à mort par contumace par la Cour de justice de Haute-Vienne le 23 juillet 1946. Condamné à vingt ans de travaux forcés, la dégradation nationale à vie par la Cour de justice de Toulouse le 25 février 1949. Sa peine est commuée en six ans de prison le 15 novembre 1949, suivie d'une remise de peine de deux ans en juillet 1950. Il est libéré sous condition le 16 février 1951.
Installé à Bastia à sa retraite, il s'implique dans l'ARC (Action Régionaliste Corse). Il décède en 1987. Ses obsèques attirèrent plusieurs centaines de personnes, de tous les bords politiques.

1 D'abord stagiaire, il fut titularisé en juin 1943.

2 Pour l'anecdote il fut nommé secrétaire du Comité des Corses et amis de la Corse du Limousin, le 12 mars 1944.
Sa femme lui servait de secrétaire particulière (à noter que celle-ci se remaria à un ancien de la division « Charlemagne ». Source : le fils d'Alfonsi, dans « Le Nouvel Obs »!).

3 Alfonsi a été sollicité après la mort de Philippe Henriot, pour pallier à l'absence du grand orateur. Des hauts-parleurs étaient ainsi disposés dans les places publiques de la ville, pour la radio. « Radio-Limoges » existait depuis l'avant-guerre. Son siège se situait au 6 boulevard Victor Hugo, à Limoges.

4 Source : « Pétain et la fin de la Collaboration » de Henry Rousso.

5 Alors que « Ici la France » était une émanation du gouvernement en exil, « Radio Patrie » était celle des ultras-collaborationnistes. Alfonsi note que lors de l'offensive von Rundstedt, « Radio Patrie » fit un appel très virulent, appelant à receuillir les noms des magistrats de l'épuration, afin de les punir en cas d'éventuel retour des allemands.
Lucien ALFONSI (Directeur de la propagande de la Milice Française - Secrétariat Général) Img_2310
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