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Georges d'AYRAL De SERIGNAC (Chef départemental puis Chef départemental-adjoint SOL / Milice Française du Tarn-et-Garonne ; Inspecteur au Secrétariat Général du Maintien de l'ordre à Vichy)

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Georges d'AYRAL De SERIGNAC (Chef départemental puis Chef départemental-adjoint SOL / Milice Française du Tarn-et-Garonne ; Inspecteur au Secrétariat Général du Maintien de l'ordre à Vichy) Empty Georges d'AYRAL De SERIGNAC (Chef départemental puis Chef départemental-adjoint SOL / Milice Française du Tarn-et-Garonne ; Inspecteur au Secrétariat Général du Maintien de l'ordre à Vichy)

Message par Admin Mar 16 Juin - 11:43

Georges d'AYRAL De SÉRIGNAC

Inspecteur au Secrétariat Général du Maintien de l'Ordre (Vichy)
Chef départemental / Chef départemental-adjoint du SOL & de la Milice Française (Tarn-et-Garonne)

Georges d'AYRAL De SERIGNAC (Chef départemental puis Chef départemental-adjoint SOL / Milice Française du Tarn-et-Garonne ; Inspecteur au Secrétariat Général du Maintien de l'ordre à Vichy) D_ayra11



Georges Jean Pierre Marie Germain d'Ayral De Sérignac1 est né le 13 août 1914 à Tanger, au Maroc. Son père y était directeur d'une usine de chaux et de ciment. Il fait ses études secondaires au collège espagnol de Tanger, puis est envoyé à Toulouse en 1928. De 1931 il étudie à l'institut de chimie et à l'institut agricole, à Toulouse. Il en sort ingénieur I.A.T. Il passe ensuite une année en Tunisie, à Mamaha-Mlif, dans une usine de chaux ayant appartenue à son grand-père.
Effectue son service militaire en 1935-1936, à la base aérienne d'Istres. Nommé sergent pilote au bout de six mois seulement. Libéré, il s'installe à Toulouse, travaillant dans une usine de chaux et de ciment appartenant à son oncle. Il fut militant nationaliste actif2.
Mobilisé en septembre 1939, et affecté au front des Vosges, comme sergent estafette (il ne put effectuer qu'une seule mission). Démobilisé le 31 juillet 1940 à Salons-de-Provence, où son unité s'était repliée. Trouve un emploi de chef-adjoint de province aux Compagnons de France rémunéré 3200 francs), jusqu'au rattachement de ce mouvement au commissariat du travail. Quitte ce poste en mai ou juin 19423.
Adhère au SOL à Toulouse quelques mois après sa formation sur proposition de Souverain, qu'il a connu durant ses années d'études. Il avait un rang de chef, mais on ne sait lequel4. Nommé chef départemental du SOL du Tarn-et-Garonne5 fin novembre 19426, au salaire de 3500 francs. Il échappe de peu à un attentat, le 1er mai 19437. Il est « rétrogradé » chef départemental-adjoint vers le 9 avril 19438. Bien que Descous le remplace, il continue d'officier jusqu'au 15 mai 19439, ce qui provoque la colère du préfet du Tarn-et-Garonne, qui désirait le voir suspendu pour de bon ! Ayral était peu populaire, et manquait d'énergie10.
Arrêté par les allemands le 2 juillet 1943, car accusé d'avoir détourner des documents confidentiels et des stocks d'armes issus de l'armée d'armistice (stocks de Bressols et Verlhac-Tescou). Envoyé à Lyon, puis à Nîmes (à la gare), il parvient à s'évader, fin juillet 1943. Il vit alors caché chez une amie à Toulouse, puis à Vic-Bigorre, et enfin Nice.
Fin mai 1944 (non certain), il apprend par Philippe Henriot que ses ennuis avec la police allemande sont terminés. Il obtient le 1er juin 1944 un poste d'inspecteur au secrétariat général du Maintien de l'Ordre, à Vichy11. Il se rend à Grenoble en juillet 1944, afin de procéder à l'arrestation des chefs miliciens Berthon et André. Par la suite, il fait un détour par Lyon, et participe à un vol à main armée au préjudice d'un juif. Il participe ensuite à une expédition manquée près de Carcassonne, puis une autre chez un espagnol au quartier des Minimes, à Toulouse12. Arrêté dans la rue à Toulouse par les FFI, le 22 août 1944.
Condamné à mort, la dégradation nationale et la confiscation de ses biens par la Cour de justice de Toulouse le 2 juillet 194513. Son pourvoi en cassation est rejeté dès le lendemain. A nouveau jugé les 27 et 28 octobre 1945 (cette fois pour les affaires de vols à main armée de l'été 1944), toujours par la Cour de justice de Toulouse, il est condamné à mort. La peine sera commuée en travaux forcés.

1 Certains documents le nomme « De Sévignac » voire « De Savignac » par erreur.

2 De tendance Action Française, il aurait fait du trafic d'armes avec les nationalistes de Franco.

3 A son procès, d'Ayral dira n'avoir quitter les Compagnons qu'en octobre 1942, au moment où Souverain lui propose un poste rémunéré au SOL...

4 Un document des RG de Haute-Garonne, daté du 27 juillet 1942, l'indique comme chef SOL, mais sans préciser son poste...

5 Par défaut, il n'était à la base que « chef-adjoint faisant fonction de chef », bien qu'il signe la plupart de ses documents officiels du titre de chef départemental.

6 Le document le plus ancien le mentionnant chef départemental du Tarn-et-Garonne date du 16 décembre 1942. Il a sans doute été nommé peu avant.

7 On vint sonner chez lui, de nuit, sous un faux prétexte. Prudent, d'Ayral se munit d'un revolver, ouvrit la porte et se mit en retrait immédiatement, évitant ainsi le coup de feu. Il ne parvint toutefois pas à rattraper son agresseur.

8 A cause de l'affaire de Verhlac-Tescou, où Bayard et d'autres avaient « pillé » un dépôt d'armes clandestin. Bien que d'Ayral n'ait pas pris la décision de cette mission, il eut à en subir les conséquences.

9 Ou tout début juin 1943 maximum. Car d'Ayral n’apparaît plus dans les cadres de la Milice du département en juillet 1943 (source : carnets de comptabilité de la Milice).

10 Décrit comme « royaliste,ambitieux, chef modéré, trop naïf, peu énergique, pas très psychologue manquant du timbre de voix qui va bien à un chef important ou à un tribun ». Personne ne voulait de lui comme chef-adjoint. Mais Descous y tenait : « Je conserve d'Ayral envers et contre tout ! ».

11 Cité comme inspecteur de la Milice à la date du 24 juin 1944. Il opéra notamment à Cusset, où il abattit un homme durant une opération en compagnie du chef Blanchard et de deux autres miliciens.

12 Pour se dédouaner, il dira qu'il se sentait de nouveau inquiété par les allemands, et qu'il avait quitter Vichy pour Toulouse, fin juillet 1944, afin de se mettre à l'abri !

13 La sévérité de la peine est due au fait que le 24 juin 1944, lors de l'interpellation d'un jeune réfractaire à Cusset (en compagnie du milicien Gilbert Blanchard), il abattit ce dernier d'un coup de revolver (soi-disant car le réfractaire s'était enfuit tout en les menaçant d'une arme, ce qui est peu probable).

Georges d'AYRAL De SERIGNAC (Chef départemental puis Chef départemental-adjoint SOL / Milice Française du Tarn-et-Garonne ; Inspecteur au Secrétariat Général du Maintien de l'ordre à Vichy) D_ayra10

Georges d'AYRAL De SERIGNAC (Chef départemental puis Chef départemental-adjoint SOL / Milice Française du Tarn-et-Garonne ; Inspecteur au Secrétariat Général du Maintien de l'ordre à Vichy) Ayral_10
Fausse carte d'identité de Ayral De Sérignac

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